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    Sur la pointe

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    L'Aiguille Dibona 3130 m - Massif des Ecrins

     

    Tu crois que c’est gai de vivre nu,
    Tout nu sur la pointe d’une aiguille
    Avec tout ce vide autour de soi
    Avec tout ce creux dans les poumons,
    Tout nu sur la pointe d’une aiguille
    Sans un grain de sable pour s’asseoir
    Et sans un nuage pour dormir,
    Sans une chanson dans les oreilles
    Tout nu sur la pointe d’une aiguille
    […]
    Debout sur la pointe d’une aiguille ?

    Norge – Le Stupéfait 

     

     

    Sur la pointe

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Aiguille Dibona

     

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    "Il automne" Barbara...

    Que les beaux jours sont courts ! Fini la torpeur des après-midi d’été. Il pleut lentement, à petits pas légers sur le jardin défleuri, les feuilles incertaines. Doux pleur. Murmure exquis de la pluie.


    Ici, sous des dehors trompeurs, tout pleure aussi. Mon père semble s’abandonner à ma sollicitude mais ses habituelles sombres pensées reviennent bien vite le tarabuster. Ma petite mère est là, dans son fauteuil, son visage clair garde l’empreinte de son beau sourire. Malgré mes invitations elle ne veut plus jamais sortir. Elle le pourrait pourtant mais c’est comme si plus rien ne la concernait vraiment. Et je dois me rendre à cette évidence-là : contrairement à papa, maman n’est plus partie prenante de la vie.


    Tout est douloureux, tout fait mal. Dans la tête, retenu, un torrent de larmes. Dans les yeux ? Un souris bien sûr… 

     

    Gouttes de pluie

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Claude Monet - Pluie à Belle-Île

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    Instant

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    Petit matin bleuté
    Doux commencement


    L’eau chante et  danse
    Au  griffon de la fontaine.
    Le soleil Signac pointille le miroir liquide qui, merveille,
    S’anime d’ombre et d’or
    Et brille et valse
    Sous le jaillissement joyeux de la source


    Quelques roses dernières éclatent leur basquine incarnate
    Que ce premier jour d’automne, déjà, affadit


    Petit matin vaincu
    Instant fichu

    Myrto

     

    Instant

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Paul Signac - Le Phare

     

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