•  

     

     

    Pour le p'tit en pleurs au visage perdu, entrevu en très grand sur l'écran ce midi. Hasardeux transit entre deux violences, entre deux vies...

     

    Yahoo! Google Bookmarks

    3 commentaires
  •  

    Se trouver dans le poème, vivre l’instant troublant                             de l’entière empathie

     

    On s’en vient seul et l’on s’en va de même.
    On s’endort seul dans un lit partagé.
    On mange seul le pain de ses poèmes.
    Seul avec soi on se trouve étranger.
    Seul à rêver que gravite l’espace,
    Seul à sentir son moi de chair, de sang,
    Seul à vouloir garder l’instant qui passe,
    Seul à passer sans se vouloir passant.

     

    de Liliane Wouters, poète belge née en 1930. Prix Apollinaire 2015 pour son recueil Derniers feux sur terre, Le Taillis Pré, et pour l'ensemble de son œuvre.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     Jérôme Arbonville - peintre de la foule

    Yahoo! Google Bookmarks

    2 commentaires
  •  

    Bancale, de travers, à côté, dans la marge,                                       sur le fil était Janette.

     

    Décalage

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Sculpture de Marc Perez

     

    Yahoo! Google Bookmarks

    3 commentaires
  •  

     

    L'été austral de Charlélie Couture. Melbourne. Petite merveille. Chanson douce et séduisante pour rêveur en partance.

     

    Yahoo! Google Bookmarks

    votre commentaire
  •  

    On passe notre vie entière à attendre. On attend que le jour se lève sur notre vie, que le bonheur nous éblouisse. On attend encore. On attend l'heure, on attend les signes d'un nouveau départ, on attend le bus, on attend l'été en pensant à ce qu'on fera dans des mois ou des années. On attend toujours. On attend que les choses changent, que les nuages se dissipent. On attend toute notre vie une existence qui ne sera jamais nôtre, une existence que l'on s'invente. On attend que notre vie prenne le tournant que l'on souhaiterait. On attend. On attend et on espère. Comme si cela pouvait suffire à combler le manque qui nous consume.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Matisse

    Yahoo! Google Bookmarks

    3 commentaires
  •  

     

    L'Homme, ce petit monde de folie...

    Goethe - Faust

     

     

    Entre autres

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Magritte

     

    Yahoo! Google Bookmarks

    2 commentaires
  •  

    J'arrive où je suis étranger

    (à mon père, trop loin, si proche)

    [...]

    C'est long vieillir au bout du compte
    Le sable en fuit entre nos doigts
    C'est comme une eau froide qui monte
    C'est comme une honte qui croît
    Un cuir à crier qu'on corroie


    C'est long d'être un homme une chose
    C'est long de renoncer à tout
    Et sens-tu les métamorphoses
    Qui se font au-dedans de nous
    Lentement plier nos genoux


    Ô mer amère ô mer profonde
    Quelle est l'heure de tes marées
    Combien faut-il d'années-secondes
    A l'homme pour l'homme abjurer
    Pourquoi pourquoi ces simagrées


    Rien n'est précaire comme vivre
    Rien comme être n'est passager
    C'est un peu fondre comme le givre
    Et pour le vent être léger
    J'arrive où je suis étranger


    Louis Aragon

     

    L'enfant qu'est-il devenu

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La Mer - Zao Wou-ki

     

    Yahoo! Google Bookmarks

    1 commentaire
  •  

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    (de marbre blanc)

     

    Dans nos ténèbres, il n'y a pas une place pour la Beauté. Toute la  place est pour la Beauté.

    René Char - Feuillets d'Hypnos

     

     

    Une pensée pour la nuit

     

     

     

     

     

     

     

     

     

       

     

     

     

     

     

     

     

     (de bois polychrome)

     

     Marie-Madeleine - Gregor Erhart

     

    Décidément, le bonheur est dans la Beauté admirée, aperçue,regardée...

     

    Yahoo! Google Bookmarks

    1 commentaire
  •  

    ...comment dire ce qui n'était ni dit, ni fait, ni pensé même, mais goûté, mais senti, sans que je puisse énoncer d'autre objet de mon bonheur que ce sentiment même.

    Je me levais avec le soleil et j'étais heureux, je me promenais et j'étais heureux, je voyais maman et  j'étais heureux, je la quittais et j'étais heureux, je parcourais les bois, les coteaux, j'errais dans les vallons, je lisais, j'étais oisif, je travaillais au jardin, je cueillais les fruits, j'aidais au ménage et le bonheur me suivait partout ; il n'était dans aucune chose assignable, il était tout en moi-même...

    Extrait Livre VI des Confessions de J.J. Rousseau

     

    Le presqu'indicible

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Yahoo! Google Bookmarks

    2 commentaires



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires