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Georges Brassens a peu chanté les paroles écrites par d’autres, mais il a chanté Lamartine, Antoine Pol, Paul Fort, Corneille et Tristan Bernard, Théodore de Banville, Victor Hugo, Verlaine, Louis Aragon, François Villon... avec peut-être une préférence à Paul Fort, dont il a mis cinq ou six poèmes en musique, et aussi Jean Richepin (Philistins, les oiseaux de passage)
"Jean Richepin est un poète peu fréquentable et c’est pourquoi peut-être Brassens, qui commença sa jeunesse par voler, l’a ressuscité. Jean Richepin, né en Algérie, était le fils d’un médecin breton. Ce colosse fut très tôt turbulent. Sitôt licencié en lettres, il devient franc-tireur, avec Jules Vallès comme maître à penser. La Chanson des gueux lui vaut un mois de prison et 500 francs d’amende et une réputation de Villon des temps modernes. Il s’attaque à tout ce qui est bourgeois et catholique. Son entrée à l’Académie française en 1909 le consacre comme "révolté officiel" mais désormais inoffensif. Membre des "bourreurs de crâne", avec, entre autres, Maurice Barrés, pendant la guerre 14-18, il deviendra la cible du tout nouvel hebdomadaire satirique de l’époque : Le Canard enchaîné. Le voici devenu "vieux con" ! Mais peu importe que son oeuvre soit aujourd’hui oubliée, puisqu’il reste dans nos têtes avec son poème Philistins mis en musique par Brassens." - Source : agoravox.fr
Après Brassens Philistins a été reprise par Maxime le Forestier et Renaud.
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Par bonheur il y a toujours une musique en accord avec la couleur de l'instant.
Les frères Jonny, Robbie et Tommy Mizzone sont les Sleepy Man Banjo Boys, un trio de virtuoses de bluegrass qui jouent avec une vivacité éblouissante.
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Pense à toutes ces routes et à tous ces chemins, qu’ils soient de terre, de ciel ou d’eau, aux ornières, aux nuages, aux récifs sur lesquels depuis si longtemps nous courons, volons, voguons.
Aujourd’hui je marche, marche, marche sur cette route étroite qui longe la petite rivière. Je la connais par cœur la route pour y avoir cheminé sous les longues pluies froides, sous la neige qui danse, sous les feux de tous les soleils.
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Histoire trouble et embrouillée d'un tableau de légende.
http://enquete.lematindimanche.ch/modigliani/http://enquete.lematindimanche.ch/modigliani/
Je retiens de l'article du "Matin Dimanche" que l'essentiel de la collection dont fait partie ce Modigliani (4500 pièces, dont 300 Picasso) est stocké aux Ports Francs et Entrepôts de Genève. A l'abri de tout regard donc. Stupide et hallucinant destin de ces oeuvres faites avant tout pour la lumière.
Homme assis appuyé sur une canne -Modigliani 1918
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Vue sur Tanger - Matisse 1912
Quand j’ai besoin de bleu, de bleu,
De bleu de mer et d’outre-mer,
De bleu de ciel et d’outre-ciel,
De bleu marin, de bleu céleste,
Quand j’ai besoin profond,
Quand j’ai besoin altier,
Quand j’ai besoin d’envol,Quand j’ai besoin de nage,
Et de plonger en ciel,
Et de voler sous l’eau,
Quand j’ai besoin de bleu
Pour l’âme et le visage,
Pour tout le corps laver,
Pour ondoyer le cœur,Quand j’ai besoin de bleu
Pour mon éternité,
Pour déborder ma vie,
Pour aller au-delà
Rassurer ma terreur,
Pour savoir qu’au-delà
Tout reprend de plus belle,
Quand j’ai besoin de bleu,
L’hiver,
Quand j’ai besoin de bleu,
La nuit,
J’ai recours à tes yeux.
La belle allianceJean Mogin
Zao Wou-Ki (La nuit remue)
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