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Camille Claudel - La Vieille Hélène
La petite vieille ratatinée se sentit toute réjouie en voyant ce joli enfant à qui chacun faisait fête, à qui tout le monde voulait plaire ; ce joli être, si fragile comme elle, la petite vieille, et, comme elle aussi, sans dents et sans cheveux.
Et elle s’approcha de lui, voulant lui faire des risettes et des mines agréables.
Mais l’enfant épouvanté se débattait sous les caresses de la bonne femme décrépite, et remplissait la maison de ses glapissements.
Alors la bonne vieille se retira dans sa solitude éternelle, et elle pleurait dans un coin, se disant : — « Ah ! pour nous, malheureuses vieilles femelles, l’âge est passé de plaire, même aux innocents ; et nous faisons horreur aux petits enfants que nous voulons aimer ! »
Charles Baudelaire - Petits poèmes en prose - 1869
Camille Claudel - La Vieille Hélène
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La plage de Sète à Marseillan. Plus de soleil, pas de vent, presque le soir, mort des vagues...
La mouette ne rit plus sur l'écume envolée
Le voilier s'est figé dans le large incertain
Dieux ! que la mer est lisse et semble de satin...
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Ces trois mots-titres chantent doucement devant les dessins de Simin Massoudi Meykadeh, artiste iranienne qui vit et travaille à San Francisco depuis 1983.
Peu de renseignements sur cette artiste dont les portraits à l'acrylique sur toile sont également très touchants.
Ses œuvres sont dans de nombreuses collections privées et son travail est présent dans la collection permanente du Musée royal de Jordanie à Amman.
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