•  

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    [...]

    Légendes d'autrefois, merveilleuses histoires
    Écrites dans la pierre, enfers et purgatoires,
    Dévotement taillés par de naïfs ciseaux ;
    Piédestaux du portail, qui pleurent leurs statues,
    Par les hommes et non par le temps abattues,
    Licornes, loups-garous, chimériques oiseaux,

    Dogues hurlant au bout des gouttières ; tarasques,
    Guivres et basilics, dragons et nains fantasques,
    Chevaliers vainqueurs de géants,
    Faisceaux de piliers lourds, gerbes de colonnettes,
    Myriades de saints roulés en collerettes,
    Autour des trois porches béants.

    Lancettes, pendentifs, ogives, trèfles grêles
    Où l'arabesque folle accroche ses dentelles
    Et son orfèvrerie, ouvrée à grand travail ;
    Pignons troués à jour, flèches déchiquetées,
    Aiguilles de corbeaux et d'anges surmontées,
    La cathédrale luit comme un bijou d'émail !

    [...]

    Ô vous ! Maçons du siècle, architectes athées,
    Cervelles, dans un moule uniforme jetées,
    Gens de la règle et du compas ;
    Bâtissez des boudoirs pour des agents de change,
    Et des huttes de plâtre à des hommes de fange ;
    Mais des maisons pour Dieu, non pas !


    Parmi les palais neufs, les portiques profanes,
    Les parthénons coquets, églises courtisanes,
    Avec leurs frontons grecs sur leurs piliers latins,
    Les maisons sans pudeur de la ville païenne ;
    On dirait, à te voir, Notre-Dame chrétienne,
    Une matrone chaste au milieu de catins !
     

     

    Théophile Gautier - Notre-Dame (extraits)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Yahoo! Google Bookmarks

    votre commentaire
  •  

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    En la croquant il est doux de penser que "chaque pomme est une fleur qui a connu l'amour"... (Félix Leclerc)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Combien de fois, ainsi, l’automne, rousse et verte
    Me vit-elle au milieu du soleil et, debout,
    Manger, les yeux fermés, la pomme rebondie
    De tes prés, copieuse et forte Normandie ! …

     

    Ah ! je ne guérirai jamais de mon pays.
    N’est-il pas la douceur des feuillages cueillis
    Dans leur fraîcheur, la paix et toute l’innocence ?
    Et qui donc a jamais guéri de son enfance ?

    Lucie Delarue-Mardrus 

     

    Yahoo! Google Bookmarks

    votre commentaire
  •  

    Le son transcendant des grandes orgues de la cathédrale Notre-Dame de Paris. C'était à Pâques, en 2009. Dix ans plus tard, stupeur et consternation générale !

     

    Yahoo! Google Bookmarks

    votre commentaire
  •  

    Je songe... Je ris...

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les chimpanzés, les gorilles, les bonobos nous renvoient à notre propre condition d'hominidés, étrange et troublant effet miroir...

     

     

    Je songe... Je ris...

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Yahoo! Google Bookmarks

    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires