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Des traces d'été
Aujourd’hui est un joli jour dans lequel ni l’un ni l’autre de nous trois n’est entré à reculons.
Le soleil vient de surgir au-dessus de la montagne, à travers la ligne dentelée des sapins à portée de main. Le ciel laiteux se craquelle et nous offre le bleu. Pas de vent, pas même un soupir.
Tout à l’heure mon père mettra son chapeau puis il ira s’asseoir dans le jardin, sous le feu adouci de Phoebus, avec son rêve d’un été qui ne finirait jamais.
Ma mère sortira un instant devant la porte de la maison puis vite retournera à son fauteuil, oubliant déjà le beau temps, la lumière et la douceur de l’air.
Quant à moi je prendrai un panier et m’en irai cueillir les pommes du vieux pommier.
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Commentaires
La vie comme elle vient, les jours, les instants, "un été qui ne finirait jamais", petit cheval blanc au loin... Comme tu décris bien tout ça...
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Ce texte a la légèreté d'un doux matin d'avant-automne. On s'y sent bien.