• Fol espoir

     

    Avec juste raison, le Prix Nobel de la Paix a été attribué ce vendredi à la Coalition internationale pour l’interdiction et l’élimination des armes nucléaires  présentes sur la planète.

    Cette récompense aurait sans doute mis un peu de baume au cœur de Théodore Monod (1902 - 2000) qui n’a cessé de dénoncer le risque monstrueux  encouru par l’Humanité et la planète entière du fait du nucléaire.

    Voici un extrait de ses propos parus dans l’Express du 01/07/97 :

    « Le peu qu'on puisse faire, il faut le faire. Mais je suis sans illusions. Ainsi, nous venons de jeûner quatre jours contre l'énergie nucléaire civile et militaire, cela ne changera rien à rien, le monopole de l'EDF ne va pas vaciller sur ses bases [...] Mais les menaces grandissent. Avec la bombe atomique, on a attaqué une population dans son devenir biologique, et ça c'est inexpiable, diabolique. La prochaine fois, ce ne sera pas Hiroshima, ce sera mille fois Hiroshima »

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    « Rien ne se perd [...] tout se transformeSurprenante, imprévisible mémoire »
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