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Les portes
Toutes ces portes étroites qu'il faut passer pour arriver à l’instant fatidique de la naissance inverse !
Après avoir passé celle de l’inactivité forcée, puis celle de l’interminable ennui, c'est ensemble que mes parents abordent le passage étréci qui doucement les mène aux rives embrumées du détachement, je n’ose dire de l’indifférence.
Bibi qui ne veut rien voir fait l’autruche de plus belle...
Difficile d’admettre cette fatalité-là.
Et l’image que renvoie ce malveillant miroir me glace.
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Commentaires
Une fois encore, comme tu dis bien ce qui est si difficile à exprimer... "la naissance inverse" ! "les rives embrumées du détachement"... Qui d'entre nous peut regarder sans ciller "l'image que nous renvoie ce malveillant miroir" ?
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Je crois qu'il est plus dur de voir ceux qui nous sont chers s'y acheminer que de suivre nous même ce chemin vers l'ombre puis l'oubli...