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òc per la lenga d’òc
Aquò es la nuòch que la nuòch nos espia
sus l'autra riba de la nuòch.
Aquò es la nuòch que lo dedins das causas
dins l'escura claror nos ven als uòlhs.
La man nusa se pausa sus la pèira
e lo freg dau mond tot nos ven au còr.
Au fons dau potz fernís a pena lo rebat verd d'un autre mond.La lusor verda au fons dau potz, adejà l'auba.
Max Rouquette, extrait du recueil Lo maucor de l'unicorn
(Le tourment de la licorne), paru aux éditions Domens - 2000C'est la nuit que la nuit nous regarde sur l'autre rive de la nuit. C'est la nuit que le cœur des choses dans l'obscure clarté vient à nos yeux. Notre main nue se pose sur la pierre et le froid de l'univers nous vient au coeur. Au fond du puits frissonne à peine le reflet vert d'un autre monde.
La clarté verte au fond du puits, l'aube, déjà.
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Commentaires
Ô nuit obscure, ô tentation, passer la margelle, disparaître dans l'eau profonde,
se laisser tomber dans le puits de l'oubli mais dès l'aurore,
remonter du fond de soi un seau rempli d'étoiles et
retrouver parmi elles, un regard, un visage, un cœur aimé.
Chaleureuses pensées, Myrto.
Affectueusement, je t'embrasse
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J'aime ta poésie mon amie, elle est douce et rassurante dans "ce monde de brutes" comme il est dit souvent. Je t'embrasse et te souhaite bonne nuit