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S'habiller de lumière et porter l'estocade
Le temps des corridas est revenu. Difficile de ne pas tomber ici et là dans la presse locale sur ces rouges images qui vrillent le cœur et font, dans un réflexe, détourner les yeux
Dans le grand cercle de la Terre, nous. Et dans le cercle de toutes les arènes du monde, la part obscure de quelques-uns d'entre nous
Sur le sable aveuglant devant la multitude
La trompette, vulgaire, rythme la danse absurde
De la marionnette étincelante et bête
Qui inlassablement refait les mêmes gestes
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