• Trop c'est trop

     

    Trop c'est trop

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Hue, bagnoles !

     

    Il est midi.
    Grande ogresse
    La ville avale tout.
    La rue rebelle
    Pleine à ras-bord
    Asphyxiée,
    Explose de sons,
    de klaxons.
    La crue croît.
    La file bifide
    Vers les faubourgs
    Bifurque.
    Le flot se reforme sans fin.
    L'air alourdi, empuanti
    S'épaissit, s'opacifie.
    Août incandescent
    Bombarde
    ses hallebardes de feu
    sur le lent courant
    Qui maintenant se fige.
    Hébétée, submergée,
    Paralysée,
    La ville saturée
    Suffoque.

    (Août 2011 - fin de matinée en été)

     

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  • Commentaires

    5
    titi
    Mardi 11 Août 2015 à 14:59

    Un petit coucou et plein de courage ! Bisous

    4
    Dimanche 9 Août 2015 à 09:17

    Superbe poème très expressif : j'ai entendu, j'ai suffoqué, j'ai saturé ! Bises Myrto

    3
    titi
    Jeudi 6 Août 2015 à 12:54

    Merci pour ton gentil message,il me touche beaucoup. J'espère que çà va ? Bisous

    2
    titi
    Mercredi 5 Août 2015 à 13:06

    Un petit coucou ensoleillé. Amicalement

    1
    titi
    Dimanche 2 Août 2015 à 12:51

    Bonne analyse ! J'espère que çà va ? Bien amicalement

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