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    Chats de Leonor Fini

     

    Blanche a de grands yeux bleus d'une douceur insigne,
    Qu'elle ferme à demi, d'un air tendre et mourant.
    Son petit nez mutin est rose et transparent ;
    Elle a dans ses contours des mollesses de cygne.


    De son corps assoupli l'harmonieuse ligne
    Enchante le regard qui va la parcourant,
    Et l'on peut admirer le grand soin qu'elle prend
    D'être à la fois aimable et caressante et digne.


    Elle est svelte et légère, et vous n'entendez pas,
    Quand elle vient à vous, le moindre bruit de pas,
    Tant de ses petits pieds la marche est délicate !


    La voyant si charmante et si mignonne en tout,
    Si douce en ses façons, mise de si bon goût,
    On en est amoureux. — Mais Blanche... est une chatte.

     

    Amédée Pommier - Colifichets, jeux de rimes (1860)

     

     

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    Eve et la pomme

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Grès chamotté - Myrto

     

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    Une conscience du XX ème  siècle

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    A propos de Théodore Monod

     

    Il faut "s'hominiser" disait-il, sortir de la barbarie ancestrale

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Théodore Monod - Grès chamotté - Myrto

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Un groupe tout à l’heure était là sur la grève,
    Regardant quelque chose à terre. – Un chien qui crève !
    M’ont crié des enfants ; voilà tout ce que c’est. –
    Et j’ai vu sous leurs pieds un vieux chien qui gisait.
    L’océan lui jetait l’écume de ses lames.
    – Voilà trois jours qu’il est ainsi, disaient des femmes,
    On a beau lui parler, il n’ouvre pas les yeux.
    – Son maître est un marin absent, disait un vieux.
    Un pilote, passant la tête à sa fenêtre,
    A repris : – Ce chien meurt de ne plus voir son maître.
    Justement le bateau vient d’entrer dans le port ;
    Le maître va venir, mais le chien sera mort. –
    Je me suis arrêté près de la triste bête,
    Qui, sourde, ne bougeant ni le corps ni la tête,
    Les yeux fermés, semblait morte sur le pavé.
    Comme le soir tombait, le maître est arrivé,
    Vieux lui-même ; et, hâtant son pas que l’âge casse,
    A murmuré le nom de son chien à voix basse.
    Alors, rouvrant ses yeux pleins d’ombre, exténué,
    Le chien a regardé son maître, a remué
    Une dernière fois sa pauvre vieille queue,
    Puis est mort. C’était l’heure où, sous la voûte bleue,
    Comme un flambeau qui sort d’un gouffre, Vénus luit ;
    Et j’ai dit : D’où vient l’astre ? où va le chien ? ô nuit !

                                                                                              Victor Hugo

                                                                                                     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Grès chamotté - Myrto

     

    Une allée du Luxembourg

     

    Elle a passé, la jeune fille
    Vive et preste comme un oiseau
    À la main une fleur qui brille,
    À la bouche un refrain nouveau.


    C'est peut-être la seule au monde
    Dont le coeur au mien répondrait,
    Qui venant dans ma nuit profonde
    D'un seul regard l'éclaircirait !


    Mais non, — ma jeunesse est finie...
    Adieu, doux rayon qui m'as lui, —
    Parfum, jeune fille, harmonie...
    Le bonheur passait, — il a fui !

    Gérard de Nerval - Odelettes

     

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