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    Un trou d'obus

    dans son eau

    a gardé tout le ciel

     

    Maurice Betz

     

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    La guerre toujours, la guerre encore, la guerre de toute éternité

           

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

                  […]

                  — Une bataille, bah ! savez-vous ce que c’est ?

    De la fumée. À l’aube on se lève, à la brune
    On se couche ; et je vais vous en raconter une.
    Cette bataille-là se nomme Eylau ; je crois
    Que j’étais capitaine et que j’avais la croix ;
    Oui, j’étais capitaine. Après tout, à la guerre,
    Un homme, c’est de l’ombre, et ça ne compte guère,
    Et ce n’est pas de moi qu’il s’agit. Donc, Eylau
    C’est un pays en Prusse ; un bois, des champs, de l’eau,
    De la glace, et partout l’hiver et la bruine.

    […]

    Victor Hugo - Le Cimetière d' Eylau 1874 - La légende des siècles (extrait)

    Le 8 février 1807 au matin la terrible bataille d'Eylau commence dans la tempête, la neige, la boue, 40 000 soldats de Napoléon 1er s'affrontent à 60 000 russes.

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    La lecture, ce plaisir très doux très fort, qui effleure ou qui brûle... Lire,  chercher le livre qui absorbe entièrement, dont le souffle des mots, brutal ou caressant, tantôt berce l'esprit et tantôt le bouleverse.

     

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    Touchante photo de la Reine Elizabeth - Jubilé juin 2022

     

     

     

    (Palais de Westminster) - Claude Monet 1904 - Le Parlement de Londres

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    L'air des clochettes se situe à la fin du 1er acte de la Flûte enchantée.

    Il distille joie et émerveillement, les enfants ont beaucoup de plaisir à le chanter et on le retrouve chaque fois avec délice.

     

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    Cette chanson jubilatoire de Linda Lemay, que je découvre et qui fait écho à ce que l'on ressent parfois sans oser le formuler, me plait beaucoup... Non ?

     

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    Van Gogh - Allée des Alyscamps - 1888

     

    En Arles

     

    Dans Arle[s], où sont les Aliscams,
    Quand l’ombre est rouge, sous les roses,
    Et clair le temps,

     

    Prends garde à la douceur des choses.
    Lorsque tu sens battre sans cause
    Ton coeur trop lourd ;

     

    Et que se taisent les colombes :
    Parle tout bas, si c’est d’amour,
    Au bord des tombes.

     

    Paul-Jean Toulet - Romances sans musique, 1915

     

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    Perception d'avril

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Avril

     

    Déjà les beaux jours, – la poussière,
    Un ciel d’azur et de lumière,
    Les murs enflammés, les longs soirs ; –
    Et rien de vert : – à peine encore
    Un reflet rougeâtre décore
    Les grands arbres aux rameaux noirs !

     

    Ce beau temps me pèse et m’ennuie.
    – Ce n’est qu’après des jours de pluie
    Que doit surgir, en un tableau,
    Le printemps verdissant et rose,
    Comme une nymphe fraîche éclose
    Qui, souriante, sort de l’eau.

     

    Gérard de Nerval -  Odelettes

     

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     ou "Sensation du danger"

     

    Un des derniers tableaux de Kasimir Malevitch, peintre russe né à Kiev (1879) mort à Léningrad (1935). Surtout connu à travers le monde comme un des maîtres de l'art abstrait, il a été emprisonné et torturé sous Staline car le régime avait estimé que ses œuvres étaient subversives …Juste avant sa mort, il est donc retourné à sa peinture figurative


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Dans un décor presque abstrait, un homme semble fuir deux maisons sans fenêtres qui symbolisent sans doute les prisons staliniennes. L'épée à la lame ensanglantée souligne la menace que le régime fait peser tout autant sur les paysans que sur le monde artistique...

     

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    J'écoute ce chant sublime, cette merveille de douceur et de paix, mais ce sont les nuits d'enfer, de destruction, de bombes, de souffrance et de mort infligées au Peuple d'Ukraine qui viennent à moi. Insupportables images de la détresse et du désespoir. Pas de mots assez forts pour exprimer toute l'horreur qu'inspire cette guerre imbécile

     

    "Je crois entendre encore" (Romance de Nadir) - Les pêcheurs de perles de Georges Bizet

     

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    C'est un champs de blé d'or sous un ciel paisible, d'un bleu profond, que l'horizon partage équitablement.

    Non ! c'est un champs de blé sous les rafales, un ciel inquiétant où les corbeaux volent en tous sens devant les nuages inquiétants nés des pinceaux et de l'esprit... du peintre...

     

    Le drapeau

     

    Vincent Van Gogh - Champs de blé aux corbeaux (1890)

     

     

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    Fauve

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Jeanne, la couseuse à la robe rouge - 1907

     

    Henri MANGUIN (1874-1949)

    Sa femme Jeanne fut son principal modèle tout au long de sa vie

    Apollinaire qui l'avait remarqué le surnommait « le peintre voluptueux »

     

     

    Fauves

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Jeanne allongée sur un canapé - 1912 - Manguin

     

     

    Fauves

     

    Saint Tropez le coucher de soleil 1904 - Manguin

     

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    et au creux de l'oreille une chanson douce du grand Léonard Cohen

     

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    Premier matin de l’année
    un vent de jadis
    souffle dans les pins


    Onitsura

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Que passe Noël ! Vite !

     

     J'ai tant aimé Noël

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Vite ! que passe Noël !

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    Ces effigies de Saint-Nicolas on ne peut plus simples : une tête, deux bras, deux jambes, nous les attendions avec impatience dès les premiers jours de décembre. Délicieux mannele, tendres brioches parfumées de nos goûters d’hiver. Dehors la neige, la bise et le jour qui tombe dès quatre heures… Dedans la chaleur du poêle en faïence, ma sœur et moi attablées sous la lampe devant un bol de chocolat fumant, occupées à arracher gentiment les membres de nos exquis Saint-Nicolas.

     

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