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Seule sans toi ma soeurette
Doucement tu passas du sommeil à la mort,
De la nuit à la tombe et du rêve au silence,
Comme s’évanouit le sanglot d’un accord
Dans l’air d’un soir d’été qui meurt de somnolence.
Au fond du Crépuscule où sombrent les couleurs,
Où le monde pâlit sous les cendres du rêve,
Tu sembles écouter le reflux de la sève
Et l’avril musical qui fait chanter les fleurs.
Le velours de la terre aux caresses muettes
T’enserre, et sur ton front pleurent les violettes.Renée VIVIEN - Cendres et Poussières - Epitaphe
Marie Laurencin - Le Baiser - 1927
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Commentaires
De tout cœur à tes côtés.
Amicales et chaleureuses pensées, Myrto !
Je t'embrasse.
Merci, merci Ymi pour ta douceur et ta générosité. Ta sympathie est réconfortante.
A mon tour je t'embrasse.