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    Aujourd'hui, un homme jeune dans le parfum des roses bousculées par le vent...

     

    Elysée

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    J'ai lu chez un conteur de fables,
    Qu'un second Rodilard, l'Alexandre des chats,
    L'Attila, le fléau des rats,
    Rendait ces derniers misérables.
    J'ai lu, dis-je, en certain auteur,
    Que ce Chat exterminateur,
    Vrai Cerbère, était craint une lieue à la ronde :
    Il voulait de souris dépeupler tout le monde.

    [...]

    Le chat et un vieux rat - La Fontaine

     

     

    Chat petit fauve

     

     

     

     

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    Pèira que ges d'agach non toquèt pas,
    Pèira que ges de man la prenguèt pas.
    Linda de tot agach, de tot pensar,
    vèrge de tot saupre dels òmes
    tala qu'espelida de tèrra,
    dins sa fonzor tant de temps retenguda,
    dins la fonzor mairala de son ventre.
    Pèira pròcha de la prima auba
    dau fuòc primièr, dau fuòc unenc
    dau dieu de fuòc.

    "Peira" - D'aicí mil ans de lutz de Max Rouquette

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Pierre que nul regard ne toucha,
    Pierre qu'aucune main ne prit.
    Pure de tout regard, de tout penser,
    vierge de toute connaissance des hommes
    telle que jaillie de la terre,
    si longtemps retenue dans ses profondeurs,
    dans le gouffre maternel de son ventre.
    Pierre proche de l'aube première,
    du premier feu, du feu unique,
    du dieu du feu.

    "Pierre" -  A mille années-lumière,  de Max Rouquette, ce très grand écrivain des lettres occitanes qui me touche et m'émerveille sans fin

     

    A mille années-lumière

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Heure de pointe au supermarché

    C'était à l'embouchure du "hautchamp", je veux dire là où le fleuve est le plus large, là où convergent tous les caddies pressés de prendre rang derrière la barrière des caisses.

    Des mamans jolies, des marmots sages ou pleurnicheurs, des jeunes hommes empruntés, des jeunes filles décidées, des dames et des messieurs plus ou moins pourvus en années, bref, toute la panoplie hétéroclite de notre société remuante et consommante était là.

    Soudain, au milieu de ce foisonnement de chariots et de bipèdes duquel rien de remarquable n'émergeait, apparut un grand, bel et vieil homme seul, en chapeau de feutre et long manteau.

    Il longeait au plus près la longue barrière des péages d'un pas lent et c'était comme si la mer s'ouvrait devant lui, chacun faisant en sorte de ne pas entraver son passage.

    Les épaules légèrement tombantes, le dos bien droit mais la tête  figée par quelque douleur indélébile il passait, les bras ballants, comme un passant qu'il était. Dans sa main gauche il y avait un livre, son unique achat.

    Inquiet, il semblait se demander combien de temps il lui faudrait pour quitter cette drôle de fourmilière. Alors, pour tromper l’ennui de l’attente, il ouvrit le livre, choisit une file et se mit à lire tranquillement, exquisément, seul au monde dans la forêt humaine.

     

     

    Impressions

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     «Une sculpture ne doit pas être qu’un bel objet, elle doit rassembler les contradictions humaines.» - Zadkine - La Forêt Humaine

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