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Partent-ils, reviennent-ils, sont-ils de passage ? Tous ont une valise à la main, comme ici Le Grand Van Gogh, tous sont traversés d'un vide vertigineux qui nous interroge
Site officiel de Bruno Catalano
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Lever de soleil, point sublime du jour qui s'ouvre. Triste le chien ? Non, plutôt du cercle non fermé des contemplatifs
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Le Grand Nu Assis de Matisse. Bronze (1924)
Le déséquilibre total de la pose en fait une statue extraordinaire, fascinante."Dans la vie on n'est jamais compris, on est admis." disait Henri Matisse.
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Francis Picabia - Femme sur fond vert 1938
Je suis enceinte de prés verts…
Je porte en moi des pâturages…
Que mon humeur soit drôle ou sage,
je suis enceinte de prés verts…Belle est l’image !
Doux le langage…
"Je porte en moi des pâturages…"Et tout à la fois, mais qu’y faire ?
je suis enceinte de déserts.
Et de mirages.
Et de chimères
De grands orages.
De regrets à tort à travers.
De rires à ne savoir qu’en faire.Et mes grossesses cohabitent.
En tout mon être. Sans limite.Esther Granek - Je cours après mon ombre (1981)
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Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra
Le chat ferma les yeux, le soleil y resta
Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille
J'aperçois dans le noir deux morceaux de soleilMaurice Carême
Il n'y a pas de chat ordinaire disait Colette, et certainement pas celui-ci, mignon chaton, griffes de velours, minois joli
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23 H 20 ce soir, Elle apparaissait, irréelle, derrière les montagnes
Tout le monde dort
Rien entre
La lune et moi
Seifujo
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... Je me souviens d'avoir eu pour ami, dans mon enfance, un chien,
Une levrette blanche, au museau de gazelle,
Au poil ondé de soie, au cou de tourterelle,
A l'oeil profond et doux comme un regard humain ;
Elle n'avait jamais mangé que dans ma main,
répondu qu'à ma voix, couru que sur ma trace,
Dormi que sur mes pieds, ni flairé que ma place.
Quand je sortais tout seul et qu'elle demeurait,
Tout le temps que j'étais dehors, elle pleurait ;
Pour me voir de plus loin, aller ou reparaître,
Elle sautait d'un bond au bord de ma fenêtre,
Et, les deux pieds collés contre les froids carreaux,
Regardait tout le jour à travers les vitraux ;
Ou, parcourant ma chambre, elle y cherchait encore
La trace, l'ombre au moins du maître qu'elle adore,
Le dernier vêtement dont je m'étais couvert,
Ma plume, mon manteau, mon livre encore ouvert,
Et, l'oreille dressée au vent pour mieux m'entendre,
Se couchant à côté, passait l'heure à m'attendre.Aphonse de Lamartine
(A Ischia, Perlino et Fido, Lamartine dédia ses plus beaux vers. Quand il confiait l'un d'eux à une de ses amies il disait : "Prenez-en grand soin, car ce ne sont pas tout à fait des chiens mais des oiseaux à quatre pattes").
Ces chiens bien-aimés qui ne te quittaient jamais, Maman... Je relis ce poème de Lamartine et je suis avec toi, toi et Régis, toi et Glorius, toi et Golden… Comment oublier la douceur infinie de leur regard cherchant le tien ?
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Statue de Paul Cornet (1892-1977)
Entre les rangées d’arbres de l’avenue des Gobelins
Une statue de marbre me conduit par la main
Aujourd’hui c’est dimanche les cinémas sont pleins
Les oiseaux dans les branches regardent les humains
Et la statue m’embrasse mais personne ne nous voit
Sauf un enfant aveugle qui nous montre du doigt.Jacques Prévert
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14 juin / 15 juillet = du foot jusqu'à plus soif. Le seul shoot intéressant c'est celui que ce petit bonhomme est en train de calculer
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Voici le mois de mai où les fleurs volent au vent, si jolie mignonne
Où les fleurs volent au vent si mignonnement
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Au Platane
Tu penches, grand Platane, et te proposes nu,
Blanc comme un jeune Scythe,
Mais ta candeur est prise, et ton pied retenu
Par la force du site.[…]
Haute profusion de feuilles, trouble fier
Quand l’âpre tramontane
Sonne, au comble de l’or, l’azur du jeune hiver
Sur tes harpes, Platane,
Ose gémir !… Il faut, ô souple chair du bois,
Te tordre, te détordre,
Te plaindre sans rompre, et rendre aux vents la voix
Qu’ils cherchent en désordre !
[...]
— Non, dit l’arbre. Il dit : Non ! par l’étincellement
De sa tête superbe,
Que la tempête traite universellement
Comme elle fait une herbe !"Au Platane" – Paul Valéry - Charmes 1926
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