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Par myrto le 7 Mai 2016 à 00:51
Le vent ?
Je suis le vent
La mer et la lune ?Je suis la mer et la lune
Les larmes, la douleur, l'amour, les oiseaux ?Je suis tout cela, le péché, la prière, la lumière...
Je danse ce que je suis...
Du poète Carl Sandburg évoquant Isadora DuncanUne envolée de Rudolf Noureev, l'Oiseau Bleu - (La Belle au bois dormant - Tchaikovsky)
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Par myrto le 1 Mai 2016 à 02:59
Ce soir, ma bouche s'emplit de solitude
Les roses ont fui mes mains
Quelque part un homme meurt de vouloir être libre
Dans ma tête devines-tu l’âme du vent ?
Eux se sont reconnus. Elle a mordu son cœur
O toi ma neige de minuit sur les fleurs de l’été
Je veux te déchirer de mes soleils aussi
Au bord du lac frissonnant la passion prend des reflets de lune
Je t’aime en rouge et rose sous la lumière de satin noir
Dans la nuit liquide de nos sources
Abîmons-nous mon amour
J’ai soif de renaître encore.
Myrto - 1 mai 1979
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Par myrto le 27 Avril 2016 à 01:59
Georges Brassens a peu chanté les paroles écrites par d’autres, mais il a chanté Lamartine, Antoine Pol, Paul Fort, Corneille et Tristan Bernard, Théodore de Banville, Victor Hugo, Verlaine, Louis Aragon, François Villon... avec peut-être une préférence à Paul Fort, dont il a mis cinq ou six poèmes en musique, et aussi Jean Richepin (Philistins, les oiseaux de passage)
"Jean Richepin est un poète peu fréquentable et c’est pourquoi peut-être Brassens, qui commença sa jeunesse par voler, l’a ressuscité. Jean Richepin, né en Algérie, était le fils d’un médecin breton. Ce colosse fut très tôt turbulent. Sitôt licencié en lettres, il devient franc-tireur, avec Jules Vallès comme maître à penser. La Chanson des gueux lui vaut un mois de prison et 500 francs d’amende et une réputation de Villon des temps modernes. Il s’attaque à tout ce qui est bourgeois et catholique. Son entrée à l’Académie française en 1909 le consacre comme "révolté officiel" mais désormais inoffensif. Membre des "bourreurs de crâne", avec, entre autres, Maurice Barrés, pendant la guerre 14-18, il deviendra la cible du tout nouvel hebdomadaire satirique de l’époque : Le Canard enchaîné. Le voici devenu "vieux con" ! Mais peu importe que son oeuvre soit aujourd’hui oubliée, puisqu’il reste dans nos têtes avec son poème Philistins mis en musique par Brassens." - Source : agoravox.fr
Après Brassens Philistins a été reprise par Maxime le Forestier et Renaud.
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Par myrto le 20 Avril 2016 à 03:04
Par bonheur il y a toujours une musique en accord avec la couleur de l'instant.
Les frères Jonny, Robbie et Tommy Mizzone sont les Sleepy Man Banjo Boys, un trio de virtuoses de bluegrass qui jouent avec une vivacité éblouissante.
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Par myrto le 19 Avril 2016 à 02:47
Pense à toutes ces routes et à tous ces chemins, qu’ils soient de terre, de ciel ou d’eau, aux ornières, aux nuages, aux récifs sur lesquels depuis si longtemps nous courons, volons, voguons.
Aujourd’hui je marche, marche, marche sur cette route étroite qui longe la petite rivière. Je la connais par cœur la route pour y avoir cheminé sous les longues pluies froides, sous la neige qui danse, sous les feux de tous les soleils.
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Par myrto le 12 Avril 2016 à 02:04
Histoire trouble et embrouillée d'un tableau de légende.
http://enquete.lematindimanche.ch/modigliani/http://enquete.lematindimanche.ch/modigliani/
Je retiens de l'article du "Matin Dimanche" que l'essentiel de la collection dont fait partie ce Modigliani (4500 pièces, dont 300 Picasso) est stocké aux Ports Francs et Entrepôts de Genève. A l'abri de tout regard donc. Stupide et hallucinant destin de ces oeuvres faites avant tout pour la lumière.
Homme assis appuyé sur une canne -Modigliani 1918
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Par myrto le 7 Avril 2016 à 02:42
Vue sur Tanger - Matisse 1912
Quand j’ai besoin de bleu, de bleu,
De bleu de mer et d’outre-mer,
De bleu de ciel et d’outre-ciel,
De bleu marin, de bleu céleste,
Quand j’ai besoin profond,
Quand j’ai besoin altier,
Quand j’ai besoin d’envol,Quand j’ai besoin de nage,
Et de plonger en ciel,
Et de voler sous l’eau,
Quand j’ai besoin de bleu
Pour l’âme et le visage,
Pour tout le corps laver,
Pour ondoyer le cœur,Quand j’ai besoin de bleu
Pour mon éternité,
Pour déborder ma vie,
Pour aller au-delà
Rassurer ma terreur,
Pour savoir qu’au-delà
Tout reprend de plus belle,
Quand j’ai besoin de bleu,
L’hiver,
Quand j’ai besoin de bleu,
La nuit,
J’ai recours à tes yeux.
La belle allianceJean Mogin
Zao Wou-Ki (La nuit remue)
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Par myrto le 24 Février 2016 à 02:33
Pour le p'tit en pleurs au visage perdu, entrevu en très grand sur l'écran ce midi. Hasardeux transit entre deux violences, entre deux vies...
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Par myrto le 17 Février 2016 à 02:13
L'été austral de Charlélie Couture. Melbourne. Petite merveille. Chanson douce et séduisante pour rêveur en partance.
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Par myrto le 12 Février 2016 à 02:19
On passe notre vie entière à attendre. On attend que le jour se lève sur notre vie, que le bonheur nous éblouisse. On attend encore. On attend l'heure, on attend les signes d'un nouveau départ, on attend le bus, on attend l'été en pensant à ce qu'on fera dans des mois ou des années. On attend toujours. On attend que les choses changent, que les nuages se dissipent. On attend toute notre vie une existence qui ne sera jamais nôtre, une existence que l'on s'invente. On attend que notre vie prenne le tournant que l'on souhaiterait. On attend. On attend et on espère. Comme si cela pouvait suffire à combler le manque qui nous consume.
Matisse
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Par myrto le 8 Février 2016 à 01:42
J'arrive où je suis étranger
(à mon père, trop loin, si proche)
[...]
C'est long vieillir au bout du compte
Le sable en fuit entre nos doigts
C'est comme une eau froide qui monte
C'est comme une honte qui croît
Un cuir à crier qu'on corroie
C'est long d'être un homme une chose
C'est long de renoncer à tout
Et sens-tu les métamorphoses
Qui se font au-dedans de nous
Lentement plier nos genoux
Ô mer amère ô mer profonde
Quelle est l'heure de tes marées
Combien faut-il d'années-secondes
A l'homme pour l'homme abjurer
Pourquoi pourquoi ces simagrées
Rien n'est précaire comme vivre
Rien comme être n'est passager
C'est un peu fondre comme le givre
Et pour le vent être léger
J'arrive où je suis étranger
Louis AragonLa Mer - Zao Wou-ki
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Par myrto le 7 Février 2016 à 01:01
(de marbre blanc)
Dans nos ténèbres, il n'y a pas une place pour la Beauté. Toute la place est pour la Beauté.
René Char - Feuillets d'Hypnos
(de bois polychrome)
Marie-Madeleine - Gregor Erhart
Décidément, le bonheur est dans la Beauté admirée, aperçue,regardée...
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Par myrto le 6 Février 2016 à 01:56
...comment dire ce qui n'était ni dit, ni fait, ni pensé même, mais goûté, mais senti, sans que je puisse énoncer d'autre objet de mon bonheur que ce sentiment même.
Je me levais avec le soleil et j'étais heureux, je me promenais et j'étais heureux, je voyais maman et j'étais heureux, je la quittais et j'étais heureux, je parcourais les bois, les coteaux, j'errais dans les vallons, je lisais, j'étais oisif, je travaillais au jardin, je cueillais les fruits, j'aidais au ménage et le bonheur me suivait partout ; il n'était dans aucune chose assignable, il était tout en moi-même...
Extrait Livre VI des Confessions de J.J. Rousseau
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